samedi 7 mai 2011

Facultés de médecine

AMIENS

UFR de Médecine - Université d'Amiens
Doyen : Professeur Daniel Le GARS
Adresse : 3 rue des Louvels
80036 AMIENS
Téléphone :
Télécopie :
03 22 82 77 45
E-mail :daniel.legars@u-picardie.fr
Site web :http://www.u-picardie.fr/jsp/fiche_structure.jsp?STNAV=&RUBNAV=&CODE=UI&LANGUE=0

ANGERS

UFR des Sciences Médicales - Université d'Angers
Doyen : Professeur Jean-Paul SAINT ANDRÉ
Adresse : 1 rue Haute de Reculée
49045 ANGERS CEDEX
Téléphone :
Télécopie :
02 41 73 58 02
02 41 73 58 81
E-mail :jean-paul.saint-andre@univ-angers.fr
Site web :http://www.med.univ-angers.fr/

BESANÇON

UFR Sciences Médicales et Pharmaceutiques - Université de Franche-Comté
Doyen : Professeur Emmanuel SAMAIN
Adresse : 4 Place Saint Jacques
25030 BESANÇON CEDEX
Téléphone :
Télécopie :
03 81 66 55 03
E-mail :emmanuel.samain@univ-fcomte.fr
Site web :http://medecine-pharmacie.univ-fcomte.fr/

BORDEAUX

UFR Sciences Médicales - Université Victor Segalen - Bordeaux 2
Doyen : Professeur Jean-Luc PELLEGRIN
Adresse : 146 rue Léo Saignat
33076 BORDEAUX CEDEX
Téléphone :
Télécopie :
05 57 57 47 53
E-mail :ufr1.medicale@u-bordeaux2.fr
Site web :http://www.u-bordeaux2.fr/M-00-/0/fiche___defaultstructureksup/

BREST

UFR de Médecine et Sciences de la Santé - Université de Bretagne Occidentale
Doyen : Professeur Marc de BRAEKELEER
Adresse : 22 avenue Camille Desmoulins
CS93837
29238 BREST CEDEX 3
Téléphone :
Télécopie :
02 98 01 64 42
Site web :http://www.univ-brest.fr/medecine/

CAEN

UFR de Médecine - Université de Caen Basse-Normandie
Doyen : Professeur Jean-Louis GÉRARD
Adresse : Avenue de la Côte de Nacre
14032 CAEN CEDEX
Téléphone :
Télécopie :
02 31 06 82 01
E-mail :medecine.direction@unicaen.fr
Site web :http://www.unicaen.fr/ufr/medecine/

CLERMONT-FERRAND

Faculté de Médecine - Université d'Auvergne
Doyen : Professeur Patrice DETEIX
Adresse : 28 place Henri Dunant
BP 38
63001 CLERMONT FERRAND CEDEX
Téléphone :
Télécopie :
04 73 17 79 03
04 73 27 79 13
E-mail :doyen.medecine@u-clermont1.fr
Site web :http://medecine.u-clermont1.fr/

DIJON

Faculté de Médecine - Université de Bourgogne
Doyen : Professeur François BRUNOTTE
Adresse : 7 boulevard Jeanne d'Arc
BP 87900
21033 DIJON CEDEX
Téléphone :
Télécopie :
03 80 39 33 02
03 80 39 33 00
E-mail :secretariat.doyen.medecine@u-bourgogne.fr
Site web :http://medecine.u-bourgogne.fr/

GRENOBLE - LA TRONCHE

Faculté de Médecine et de Pharmacie - Université Joseph Fourier
Doyen : Professeur Bernard SÈLE
Adresse : Domaine de la Merci
38706 LA TRONCHE CEDEX
Téléphone :
Télécopie :
04 76 63 71 22
04 76 63 71 70
E-mail :doyen.medecine@ujf-grenoble.fr
Site web :http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/alpesmed/index.php

LILLE

Faculté de Médecine Henri Warembourg - Université de Lille 2
Doyen : Professeur Didier GOSSET
Adresse : 1 place de Verdun
59045 LILLE CEDEX
Téléphone :
Télécopie :
03 20 62 69 01
Site web :http://medecine.univ-lille2.fr/

beautiful girl



The girls really got into Easter this year, with making eggs, bunny ears, and 3 different egg hunts.

Laura knew right away when she woke up that there were some Easter baskets to find.


Mmm. Chocolate bunny. Or so we thought. She took one bite and said "I dono like it". then I read the box and the Easter bunny brought us 'Chocolate Flavored Candy' which is certainly not up to Anna's high quality standards.


After much searching, Laura found it.


Easter can be a big exciting day, so you have to be properly prepared. A good Yoga session to start the day helps. Here's the runner pose.


Downward dog


All stretched out, ready for the day.


Of the the prized possessions in the Easter basket were little bubble machines.


They made a ton of bubbles.


Grandma Becky and Grandpa Bud hosted an Easter Egg hunt. By this time the kiddos were old pros at the egg hunt.

Anna insists she to the same as the big kids.


Even if she can barely carry the bag.


Laura was determined to find as many eggs as she could.


She got a bagful too.


Ah, the Easter loot.

Préparation du bac



Préparer son bac 2010

Préparer son bac 2011 à la maison


Organiser son matériel : Etre bien équipé aide à la concentration. Déranger son voisin pour un stylo qui ne fonctionne plus, ou une calculette cassée c'est terminé ! Munissez-vous de stylos de couleurs, de surligneurs, de feuilles cartonnées doubles et simples pour parer à toutes les éventualités.

Relire ses cours de BAC : Le soir votre mémoire fonctionne à plein régime et lire vos cours avant de vous coucher favorise l'apprentissage. Après le dîner prenez une heure, parcourez vos leçons et faites le point sur ce qui vous attend le lendemain. Vous pouvez également faire des fiches de cours qui reprennent les points clefs d'une leçon. Après cela, reposez vous sereinement et laissez le cerveau faire son travail.

Préparer son bac 2011 en cours


Repérer la bonne place : Oubliez vos idées reçues sur les places réservées aux élèves à lunettes et mettez vous au premier rang ! L'écoute est meilleure, la visibilité optimale et il vous est plus facile d'intervenir auprès du professeur si vous avez une question.

Endormir le portable ! Les professeurs supportent mal qu'il sonne pendant le cours alors laissez votre vie personnelle de côté car cela perturbe l'attention de toute la classe.

Fleche sous titre EditoPendant le cours


Savoir se tenir
Trouver une posture confortable : Choisir une bonne position est indispensable pour la réceptivité. Détendez vos jambes et calez bien votre dos contre la chaise. Cela vous permettra de rester éveillé même durant la première heure de cours.

Rester concentré : ne vous retournez pas toutes les cinq secondes pour voir si votre ami s'est endormi et ne laissez pas votre esprit vagabonder, c'est le meilleur moyen pour perdre le fil du cours, et après difficile de reprendre le rythme.

Etre actif à l'oral et à l'écrit
Adopter la prise de notes : Afin d'enregistrer au mieux ce que vous dit le professeur jouez sur les abréviations et les schémas. Etablissez votre propre code d'écriture, cela vous aidera à aller plus vite. Mais attention, ce n'est pas une course et l'important est de savoir se relire ! Surlignez les passages importants et mettez en valeur ceux qui vous posent problème. Par ce biais vous saurez sur quoi vous concentrer pendant les relectures.

Prendre la parole : Fini les bavardages avec le copain, aujourd'hui c'est avec le professeur qu'il faut parler. N'hésitez pas à prendre la parole en public et mettez votre timidité de côté. C'est seulement une question d'habitude. De plus, c'est un excellent entraînement pour les prochaines épreuves orales qui vous attendent lors de votre examen du BAC !

Fleche sous titre EditoAprès le cours


Pas de relâchement
Privilégier les fiches synthétique BAC, surtout si vous êtes en terminale : Mettez en valeurs les idées premières et trouvez tout de suite des moyens mnémotechniques pour retenir les dates en Histoire géo, les théories en Maths et les concepts en SES !

Reformuler ses cours : N'apprenez pas par coeur sans comprendre ! Réussir à expliquer une leçon avec vos propres mots prouve que vous avez assimilé intelligemment le contenu. Débattre et parler avec ses amis des leçons constituent de très bons moyens pour s'approprier un cours.

Connaître votre mémoire : Est-elle visuelle ou auditive ? Vous pourrez adopter les révisions qui vous conviennent le plus : si vous avez une mémoire auditive, privilégiez l'écoute optimale en classe et pensez à enregistrer les cours. A l'inverse si vous avez une mémoire visuelle, jouez sur les couleurs et structurez parfaitement votre cours !

Nos Fiches de cours BAC

Fleche sous titre EditoLes petits plus !!!

Soyez ponctuel : n'arrivez pas en retard le jour du BAC, les premières minutes sont les plus importantes.
Adoptez une bonne alimentation, saine et variée ! Réduisez les sodas et le café au profit de boissons plus douces comme l'eau ou les jus de fruit.

Demandez de l'aide rapidement si vous sentez un blocage dans une matière, vous pouvez même faire appel à un professeur particulier qui mettra fin à vos lacunes sans perdre de temps.

Les bonnes résolutions étant prises et les conseils assimilés, vous pouvez commencer la nouvelle année confiant. Ces petits réflexes font partie des petits riens qui font la différence le jour J, alors motivez-vous !

Débuter sur le Forex

Roger Federer

Roger Federer est un joueur de tennis suisse né le 8 août 1981 à Bâle[1].
Il a commencé sa carrière en tant que professionnel en 1998, et occupe actuellement la troisième place du classement technique ATP en simple. Il a gagné à ce jour soixante-sept titres, dont vingt-et-un tournois majeurs (seize Grands Chelems et cinq Masters Cups) et dix-sept Masters 1000. Son doublé Roland-Garros-Wimbledon en 2009 lui a permis de réaliser le Grand Chelem en carrière sur quatre surfaces différentes et de cumuler un record de seize titres du Grand Chelem[2], ce qui a conduit de nombreux observateurs, joueurs et spécialistes, à le considérer comme le plus grand joueur de tennis de tous les temps[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9],[10].
Il est le seul joueur de l'histoire du tennis à avoir gagné cinq fois de suite deux tournois du Grand Chelem (le tournoi de Wimbledon et l'US Open) et réalisé par ailleurs trois fois le petit Chelem (en 2004, 2006 et 2007). Il compte de plus une série de vingt-trois demi-finales consécutives dans ces tournois[11], ainsi que de nombreux autres records. Il a terminé l'année calendaire à la première place mondiale à cinq reprises (en 2004, 2005, 2006, 2007 et 2009), pour un total de 285 semaines[12].
D'après un classement établi par Sports Illustrated en 2010, il est le deuxième sportif le mieux payé au monde derrière Tiger Woods avec des gains cumulés depuis le début de sa carière de plus de 62 millions de dollars en tournois[13].

Sommaire

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Biographie[modifier]

Roger Federer au Masters de Cincinnati en 2005.
Roger Federer est né le 8 août 1981 à Bâle d'une mère sud-africaine, Lynette, et d'un père suisse, Robert. Tous deux ont travaillé dans l'industrie pharmaceutique.[réf. nécessaire] Avec sa sœur aînée Diana[1], il grandit à Münchenstein en Suisse alémanique non loin de Bâle et des frontières allemande et française. Il est donc germanophone. Repéré par le centre national suisse de tennis alors situé à Ecublens, il effectue la fin de sa scolarité obligatoire en classe sport-étude au collège de la Planta, à Chavannes-près-Renens, dans le canton de Vaud, entre 1995 et 1997. Il réside aujourd'hui à Wollerau, dans le canton de Schwytz.
Également doué pour le football, Federer hésite un temps pour choisir dans quel sport se spécialiser, mais il décide, à huit ans, de s'orienter vers le tennis. Il continue néanmoins à soutenir le FC Bâle

Parcours[modifier]

Article détaillé : Carrière de Roger Federer.
Évolution au classement ATP en simple
Année 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Rang 301 en augmentation 65 en augmentation 29 en augmentation 13 en augmentation 6 en augmentation 2 en augmentation 1 en stagnation 1 en stagnation 1 en stagnation 1 en diminution 2 en augmentation 1 en diminution 2

1989 - 1997 : jeunes années[modifier]

Roger Federer commence à jouer au tennis dès l’âge de huit ans[1] en intégrant le club de tennis TC Old Boys[14] dans sa ville natale de Bâle. Il réussit là bas à devenir champion national dans toutes les catégories junior. À douze ans, il décide de poursuivre sa formation afin de passer joueur de tennis professionnel. En 1995, il intègre le Centre national suisse d’Écublens où, jusqu'en 1997, il remporte pas moins de sept tournois juniors. C'est durant cette période que Federer apprend à parler français.

1998 - 2000 : débuts en tant que professionnel[modifier]

Le Suisse dispute son premier match professionnel en juillet 1998, lors du tournoi de Gstaad, auquel il accède grâce à une Wild Card ; il s'incline alors face au 88e joueur mondial, Lucas Arnold Ker[15],[16]. Il remporte ses deux seuls matchs sur le circuit senior à l'Open de Toulouse, où il atteint les quarts de finale[16]. Sur le circuit junior, il termine numéro un mondial en fin de saison en remportant le tournoi de Wimbledon (en simple sans perdre un set, et en double avec Olivier Rochus). Il s'impose également à l'Orange Bowl, l'officieux championnat du monde juniors, en battant en finale Guillermo Coria[16].
La saison 1999 marque ses débuts en Coupe Davis. Au mois de mars, il contribue à la victoire suisse face à l'Italie en remportant l'un de ses deux simples à Neuchâtel. Le Suisse participe également à ses premiers tournois du Grand Chelem ; à Roland-Garros il perd dès le premier tour contre Patrick Rafter, no 3 mondial de l'époque[17], alors qu'à Wimbledon il s'incline après un match intense en cinq sets face à Jiří Novák[18]. Grâce à de bons résultats en fin d'année et à l'apport de nouveaux entraîneurs (Dr. Guerin & Dariel), il termine pour la première fois la saison dans les cent premiers joueurs mondiaux (65e).
Au début de l'année 2000, le Suisse dispute la première finale ATP de sa carrière à Marseille, mais il est défait par son compatriote Marc Rosset[19],[20]. Lors des Jeux olympiques de Sydney, il ne parvient pas à remporter la médaille de bronze, battu par le Français Arnaud di Pasquale[21],[20]. Il passe trois tours à Roland-Garros[20], deux à l'Open d'Australie[20] et à l'US Open[20]. Une nouvelle défaite achève cette saison en demi-teinte ; il s'incline en effet en finale de « son » tournoi à Bâle en cinq sets très disputés devant le Suédois Thomas Enqvist[22],[20].

2001 - 2003 : la naissance d'un champion[modifier]

Roger Federer à l'US Open en 2002.
En début d'année 2001[26], Roger Federer s'offre le titre de la Hopman Cup aux côtés de Martina Hingis en gagnant trois de ses quatre matchs en simple. En février, il remporte son premier tournoi en simple (à Milan) et en double (à Rotterdam avec Jonas Björkman). Il brille pour la première fois en Grand Chelem en atteignant les quarts de finale de Roland-Garros et de Wimbledon. Lors du tournoi londonien, le Suisse bat Pete Sampras en cinq sets accrochés en huitième de finale[27], mettant fin au règne de l'Américain sur le gazon britannique. Ce match reste comme l'unique confrontation entre les deux hommes[28]. C'est le Britannique Tim Henman qui met un terme à son parcours en le battant en quatre sets[29]. Deux mois plus tard, durant l'US Open, Federer s'incline en huitième de finale face au no 2 mondial Andre Agassi [30]. La saison 2001 se termine comme la précédente par une défaite en finale du tournoi de Bâle[31].
L'année 2002[32] commence fort : à une victoire au tournoi de Sydney s'enchaîne une première finale en Masters Series en mars au tournoi de Miami à Key Biscayne. Il est alors défait en quatre sets par Agassi. Deux mois plus tard, le Suisse obtient une deuxième chance en parvenant en finale du Masters de Hambourg sur terre battue, chance qu'il saisit pleinement en dominant le Russe Marat Safin. Cependant, Federer s'incline ensuite dès le premier tour à Roland-Garros et à Wimbledon. Au début d'août, il apprend la mort accidentelle de Peter Carter, le capitaine de l'équipe suisse de Coupe Davis et entraîneur de sa jeunesse, un homme qui comptait beaucoup pour lui. Très touché par cette tragédie, il ne peut stopper la série de défaites durant la tournée américaine. Néanmoins, une superbe fin de saison comprenant un titre à Vienne lui permet de se qualifier in extremis pour le Masters de tennis masculin disputés à Shanghai. Invaincu dans les matchs de poules, il perd en demi-finale contre l'Australien Lleyton Hewitt en trois sets.
Il commence la saison 2003[33] sur les mêmes bases que la fin d'année précédente. Il remporte les tournois de Marseille et de Dubaï en février, ainsi que le tournoi de Munich sur terre battue deux mois plus tard. Il atteint également la finale du Masters de Rome et contribue fortement à la qualification de la Suisse pour les demi-finales de la Coupe Davis, qualification acquise en battant les Pays-Bas et la France. Il s'agit là jusqu'à présent de son meilleur résultat dans cette compétition, la Suisse n'étant alors battue que par le futur vainqueur de l'édition 2003, l'Australie (3-2). Cependant, Federer s'incline une nouvelle fois au premier tour de Roland-Garros devant le Péruvien Luis Horna, avant de se reprendre en remportant l'Open de Halle, qui lui sert de préparation à Wimbledon. Le 6 juillet 2003, en battant Mark Philippoussis en finale du tournoi londonien, il devient le premier Suisse à décrocher un titre du Grand Chelem[28], et ce en ne concédant qu'un seul set durant le tournoi. Le 8 août, jour de son vingt-deuxième anniversaire, Federer devient, virtuellement, le numéro un mondial de tennis, pour la première fois de sa carrière, mais sa défaite en demi-finale du tournois de Montréal l'empêche de voir cette place passer du virtuel à l'officiel. La fin de saison est plus difficile et Federer réalise des résultats moyens. Il parvient cependant à gagner la Masters Cup en battant tous ses adversaires pour s'adjuger son septième titre de la saison. Il finit l'année à la deuxième place mondiale derrière Andy Roddick.

2004 - 2007 : au sommet du tennis mondial[modifier]

Roger Federer aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004.
Roger Federer à Wimbledon en 2005.
L'année 2004 marque le début du règne de Federer sur le tennis mondial. Grâce à ses victoires à l'Open d'Australie, à Wimbledon et à l'US Open, obtenues en battant respectivement Marat Safin, Andy Roddick et Lleyton Hewitt en finale, le Suisse devient le premier joueur à réaliser le petit Chelem depuis Mats Wilander en 1988[1]. Il réussit également à s'adjuger la première place mondiale le 2 février 2004 et à la conserver tout au long de l'année[1]. Sa défaite au troisième tour de Roland-Garros face à Gustavo Kuerten, triple vainqueur de l'épreuve, est son unique contre-performance. Une victoire au Masters face à Lleyton Hewitt ponctue une saison exceptionnelle, où Federer aura obtenu onze titres dont trois Masters Series et autant de titres du Grand Chelem[1].
L'année suivante, le Suisse continue d'asseoir sa domination sur le circuit ATP. S'il subit deux défaites en demi-finale de Grand Chelem à l'Open d'Australie face à Marat Safin[1] et à Roland-Garros face à Rafael Nadal[1], il réussit à s'imposer à Wimbledon pour la troisième fois consécutive en battant une fois encore Andy Roddick[1], et à l'US Open en venant à bout d'Andre Agassi[1]. À la Masters Cup, il est défait par David Nalbandian, échec qui met fin à une série de vingt-quatre victoires consécutives en finale[1]. Federer remporte au total onze tournois, comme en 2004, dont quatre Masters Series et deux tournois du Grand Chelem[1]. Il reste une nouvelle fois numéro un mondial toute l'année, en ne subissant en tout que quatre défaites (soit 95,3% de victoires).
Roger Federer à l'Open de Dubaï en 2006.
Roger Federer au Masters de Cincinnati en 2007.
L'apogée de cette suprématie arrive en 2006, saison qui est à ce jour la meilleure de la carrière de Federer. Comme en 2004, il réalise le petit Chelem en s'imposant à l'Open d'Australie face à Márcos Baghdatís, à l'US Open face à Andy Roddick et à Wimbledon face à Rafael Nadal[1]. Il passe à une victoire près du Grand Chelem calendaire en échouant en finale de Roland-Garros, battu par l'Espagnol. Le Suisse réussit en tout une année presque parfaite avec douze titres (dont trois Grand Chelem, la Masters Cup et quatre Masters Series) et quatre finales en dix-sept tournois disputés[1]. Il n'a perdu que cinq rencontres, dont quatre face à Nadal, qui est le seul à contester sa suprématie. Une nouvelle victoire à la Masters Cup face à James Blake ponctue une saison où de nombreux records sont tombés[1] (notamment le total de gains en tournois sur une saison, le nombre de semaines consécutives à la première place mondiale, le nombre de points ATP, l'avance sur le second au classement, premier joueur à réaliser deux petits Chelems dans l'ère Open, premier joueur à remporter plus de dix tournois trois années consécutives) et où Federer s'est imposé aux côtés des plus grands de l'histoire du tennis[1].
La saison 2007, bien que marquée par quelques « passages à vide », est conforme en beaucoup de points à celle de 2006. En effet, Federer y réalise une fois encore le petit Chelem, en décrochant l'Open d'Australie (sans perdre un set du tournoi, et en dominant en finale Fernando González)[1], l'US Open (face à Novak Đoković)[1] et Wimbledon (face à Rafael Nadal) pour la cinquième fois consécutive au terme d'un match d'une intensité sans équivalente[38], égalant ainsi le record de Björn Borg. En outre, il s'incline à nouveau en finale de Roland-Garros face à son rival espagnol. Sur les seize tournois auxquels il participe, le Suisse n'en remporte que huit (c'est la première fois qu'il en gagne « aussi peu » depuis 2003) dont deux Masters Series. Comme en 2006, il termine son année sur une victoire à la Masters Cup, cette fois-ci face à David Ferrer. Federer achève ainsi une saison qui l'aura vu subir neuf défaites en tout (soit autant que celles de 2005 et 2006 réunies) mais où il aura su se concentrer sur les événements importants pour porter à douze son palmarès en Grands Chelems, se rapprochant à grands pas du record de quatorze tournois du Grand Chelem remportés détenu par Pete Sampras[1].

2008 : perte de la place de no 1 mondial[modifier]

Roger Federer au Masters de Cincinnati en 2008.
La saison 2008 marque avant tout pour Roger Federer la perte de sa place de no 1 mondial. En effet, après 237 semaines à la première place (record), il cède son « trône » à Rafael Nadal à l'issue des Jeux olympiques de Pékin. Durant cette année, Federer ne réussit pas à conserver l'essentiel de ses points de la saison précédente, échouant notamment en demi-finale de l'Open d'Australie contre Novak Đoković[40],[41] et en finale de Roland-Garros face à Nadal[42],[43].
De plus, il n'est pas parvenu à briller comme en 2007 lors de l'Open de Dubaï car il s'est incliné d'entrée devant Andy Murray, le Britannique ayant été excellent en première balle de service[44],[45]. Federer a aussi été éliminé en demi-finale du Masters d'Indian Wells par Mardy Fish[46],[47] et en quart de finale du Masters de Miami par Andy Roddick[48],[49]. Néanmoins, il a remporté son premier tournoi de la saison en s'imposant en finale de l'Open d'Estoril face à Nikolay Davydenko[50],[51].
À l'issue de l'Open de Halle, il décroche le titre pour la cinquième fois en battant l'Allemand Philipp Kohlschreiber[52],[53]. La semaine suivante, Rafael Nadal, qui l'avait battu à Roland-Garros, le vainc encore en finale de Wimbledon lors d'un match épique[54],[55] qui établit le record de la plus longue finale de l'histoire du tournoi (4h47)[56],[57].
Roger Federer aux Jeux olympiques de Pékin en 2008.
Cette défaite semble l'avoir affecté un temps[58], mais il se reprend plus tard à l'US Open en remportant pour la cinquième fois consécutive le titre[59]. Il ne gagne également aucun Masters Series pour un total de quatre titres, son plus faible total depuis 2002.
À l'occasion des Jeux olympiques de Pékin, Federer s'incline en quart de finale face à James Blake[60],[61], mais il s'octroie toutefois la médaille d'or en double aux côtés de son compatriote Stanislas Wawrinka en battant les Suédois Simon Aspelin et Thomas Johansson en finale[62],[63].
Il aura réussi quelques performances marquantes en cours d'année. Son cinquième titre à l'US Open d'affilée (un record) obtenu en battant Andy Murray en finale[64],[65] lui permet de s'offrir ainsi son premier et unique titre du Grand Chelem de l'année. Cette victoire lui permet de s'attribuer son treizième titre du Grand Chelem et de se placer à une levée du record de Pete Sampras[65].
Enfin, à l'occasion du Masters de Madrid, Federer bat le record de gains en carrière détenu jusqu'alors par Sampras[66]. Il s'est ensuite imposé face à l'Argentin David Nalbandian en finale de l'Open de Bâle[67] dont il a par la même occasion obtenu pour la troisième fois consécutive le titre[68]. Le Suisse enchaîne par la suite avec le Masters de Paris-Bercy durant lequel il déclare forfait en quart de finale qui devait l'opposer à Blake en raison de douleurs au dos[69].
Lors de la Masters Cup de Shanghai, il perd son titre en échouant en poules[70]. Federer finit l'année à la deuxième place mondiale, avec dix points d'avance sur Novak Đoković au classement technique.

2009 : Victoire à Roland-Garros et record de titres en Grand Chelem[modifier]

Roger Federer à l'Open d'Australie en 2009.
Pour son premier tournoi officiel de l'année 2009, Roger Federer perd en demi-finale de l'Open de Doha contre Andy Murray[74],[75]. Le Suisse tente ensuite d'obtenir son quatrième titre de l'Open d'Australie mais il est défait en finale par le no 1 mondial Rafael Nadal au terme d'un match de cinq sets[76],[77]. Il renonce ensuite à disputer l'Open de Dubaï et le premier tour de Coupe Davis en raison de problèmes récurrents de dos[78]. Au Masters d'Indian Wells, il échoue en demi-finale contre Murray[79],[80], ce qui représente sa quatrième défaite consécutive face à l'Écossais.
La semaine suivante, il perd de nouveau en demi-finale du Masters de Miami contre le Serbe Novak Đoković[81],[82]. Plus tard, Federer s'incline en huitième de finale du Masters de Monte-Carlo devant son compatriote Stanislas Wawrinka en deux sets[83],[84]. Il est défait une fois de plus par Đoković en demi-finale du Masters de Rome[85],[86]. Il décide la semaine suivante de ne pas participer à l'Open d'Estoril dont il est pourtant le tenant du titre. Il remporte par la suite le Masters de Madrid en battant Nadal en finale[87],[88], mettant fin à une série de cinq défaites consécutives face à l'Espagnol[88] et une série noire sans titre en Masters 1000 depuis le Masters de Cincinnati 2007.
Roger Federer à Roland-Garros en 2009.
Le 7 juin, il triomphe enfin à Roland-Garros, seul tournoi du Grand Chelem qui manquait à son palmarès. En atteignant la finale, il égale le record d'Ivan Lendl puisqu'il atteint sa dix-neuvième finale de Grand Chelem[89]. Durant celle-ci, il bat Robin Söderling, tombeur de Nadal en huitième de finale, en trois manches[90],[91], et ce malgré l'agitation causée par Jimmy Jump[92] ainsi que quelques matchs difficiles. Il aura ainsi concédé six sets au cours du tournoi, dont deux en demi-finale face à l'Argentin Juan Martín del Potro[93],[94]. Il égale donc deux records : le nombre de victoires en Grand Chelem (quatorze, détenu jusqu'alors exclusivement par Pete Sampras), et le fait d'avoir accompli le Grand Chelem en carrière sur quatre surfaces différentes (que seul Andre Agassi avait réalisé dans l'ère Open)[95].
Il est à noter qu'il a diminué cette saison sa préparation sur terre battue : il n'a ainsi pas participé à l'Open d'Estoril dont il était tenant du titre, et ne devait à l'origine pas non plus prendre part aux Masters de Monte-Carlo[96].
Il commence le tournoi de Wimbledon, après avoir fait l'impasse sur le tournoi de Halle, pour récupérer mentalement et physiquement de sa victoire à Roland-Garros. Il est à noter qu'il n'avait pas participé non plus à l'édition 2007 du tournoi de Halle, et qu'il avait gagné par la suite Wimbledon. Après trois premiers tours gagnés aisément[97], il s'impose en trois sets successivement face à Söderling[98],[99], Ivo Karlović[100],[101], puis Tommy Haas[102],[103]. Le Suisse bat en finale l'Américain Andy Roddick au terme du cinquième set le troisième le plus long de l'histoire du tennis (16-14)[104],[105], après celui de John Isner contre Nicolas Mahut (70-68) et de Roddick contre le Marocain Younès El Aynaoui (21-19). Roger Federer devance ainsi Sampras en tête du classement du nombre de tournois du Grand Chelem remportés et retrouve par la même occasion sa place de no 1 mondial.
Suite à une pause de un mois durant laquelle il aura vu la naissance de ses jumelles, Federer revient à la compétition le 11 août à l'occasion du Masters du Canada, à Montréal. Il s'incline en quart de finale face au Français Jo-Wilfried Tsonga, après avoir pourtant mené 5-1 dans le troisième set[106],[107]. Plus tard, il remporte le Masters de Cincinnati en dominant Novak Đoković en deux sets en finale[108],[109], après avoir battu Murray en demi-finale[110],[111], mettant fin à une série de quatre défaites consécutives contre ce dernier.
Roger Federer au tournoi de Wimbledon en 2009.
Il débute par la suite le dernier Grand Chelem de l'année, l'US Open. Il gagne aisément ses deux premiers tours contre le jeune Américain Devin Britton[112],[113] et l'Allemand Simon Greul[114],[115]. Il défait ensuite de Lleyton Hewitt en quatre sets[116],[117] et obtient une place en quart de finale en battant Tommy Robredo[118],[119]. Lors du match suivant, il domine le Suédois Robin Söderling[120]. Sa victoire sur ce dernier lui permet d'atteindre sa vingt-deuxième demi-finale en Grand Chelem[121]. Peu après, il s'impose face au no 4 mondial Novak Đoković en trois manches[122],[123]. En finale, suite à un long match de cinq sets, Federer s'incline devant Del Potro[124],[125]. Cette défaite met fin à une série de cinq titres remportés d'affilée à l'US Open pour le Suisse[125].
Durant les barrages de la Coupe Davis, l'équipe de la Suisse affronte celle de l'Italie : les victoires en simple de Roger Federer sur Simone Bolelli[126] et Potito Starace[127] permettent à la Suisse de rester dans le groupe mondial[128]. Celui-ci annonce ensuite qu'il ne participera pas aux tournois du Japon et de Shanghai afin de récupérer physiquement[129].
Il atteint plus tard la finale de « son » tournoi à Bâle où il est défait par Đoković[130],[131], après avoir sorti son compatriote et ami d'enfance Marco Chiudinelli lors des demi-finales[132],[133]. Au deuxième tour du Masters de Paris-Bercy, le no 1 mondial se fait éliminer dès son entrée en lice par le 49e joueur mondial, Julien Benneteau[134],[135].
Pendant le Masters disputés à Londres, il remporte une victoire face à Fernando Verdasco au terme d'un match durant lequel il aurait perdu s'il ne s'était pas imposé in extremis dans le deuxième set[136],[137]. Pour son second match, le Suisse vient à bout du no 4 mondial Andy Murray[138],[139]. Il s'assure par la même occasion de terminer cette saison en tant que leader du classement technique ATP en simple[139], et devient de fait le deuxième homme de l'Histoire à reprendre, après l'avoir effectivement perdue, sa place de no 1 mondial en fin d'année depuis Lendl (en 1987 et 1989). Peu après, Federer ne parvient pas à battre Del Potro lors de son troisième match de poule[140], mais il disputera tout de même sa septième demi-finale au Masters[141]. Il est néanmoins stoppé aux portes de la finale, s'inclinant pour la première fois en treize confrontations face au Russe Nikolay Davydenko[142],[143]. En décembre, il obtient le titre de meilleur joueur de tennis de la décennie[144].

2010 : perte de la 1re place mondiale et des titres à Roland-Garros et Wimbledon[modifier]

Roger Federer à l'Open d'Australie en 2010.
De même qu'en 2009, il entame sa saison par le tournoi d'exhibition d'Abou Dabi, mais il échoue de nouveau puisqu'il est éliminé d'entrée par Robin Söderling[145],[146] alors qu'il l'avait battu lors de leurs douze premières confrontations. Le Suédois s'incline en finale devant Rafael Nadal[147],[148] en deux sets tandis que Federer remporte le match pour la troisième place face à David Ferrer[149]. Le Suisse enchaîne par un tournoi, cette fois officiel, l'Open de Doha. Après des débuts encourageants qui voient des victoires sur Christophe Rochus[150],[151], Evgeny Korolev[152],[151] et Ernests Gulbis[153],[151], le Suisse perd en demi-finale contre Nikolaï Davydenko sur le score de 6-4, 6-4[154],[155]. Il signe là sa deuxième défaite consécutive face au Russe, qui l'avait également dominé au Masters de Londres 2009[143]. Lors de l'Open d'Australie, Federer s'impose en finale contre le Britannique Andy Murray en trois sets[156],[157] après une victoire en demi-finale sur le Français Jo-Wilfried Tsonga[158],[159] portant ainsi à seize son record de titres en Grand Chelem.
Contraint ensuite de renoncer à sa participation pour l'Open de Dubaï en raison d'une infection pulmonaire[160], il fait son retour en mars lors du Masters d'Indian Wells. Le no 1 mondial est éliminé au troisième tour par le Chypriote Márcos Baghdatís en trois manches accrochées, après s'être toutefois procuré trois balles de match, deux dans le deuxième set et une dans le troisième. Ayant gagné ses six face-à-face précédents contre Baghdatís, cette défaite du Suisse est donc la première face à cet adversaire[161],[162]. Une semaine et demie plus tard, Federer s'impose lors de ses deux premiers matches de l'édition 2010 du Masters de Miami, respectivement face à Nicolás Lapentti[163] puis Florent Serra[164],[151]. Le Suisse s'incline cependant également au troisième tour face à Tomáš Berdych en trois sets serrés, après avoir pourtant obtenu une balle de match à 6-5[165],[166].
Roger Federer avec Manolo Santana au Masters de Madrid en 2010.
Contrairement aux autres années, il ne participe pas au Masters de Monte-Carlo, tournoi non obligatoire pour les membres du Top 10, afin de se préparer pour défendre son titre à Roland-Garros[167]. Au Masters de Rome, il perd dès son entrée en lice contre le Letton Gulbis après un match en trois sets[168],[151]. Toujours présent en double, associé à son compatriote Yves Allegro, il est finalement éliminé par les Américains John Isner et Sam Querrey en quart de finale[169],[170]. La semaine suivante, à l'Open d'Estoril, il s'incline en demi-finale du tournoi contre le tenant du titre, l'Espagnol Albert Montañés[171],[172]. Aux Masters de Madrid, il s'impose contre l'Allemand Benjamin Becker[173],[151] puis ensuite contre son ami Stanislas Wawrinka[174],[151]. Il enchaîne par deux victoires contre Ernests Gulbis[175],[151] et David Ferrer qui lui permettent de rejoindre Rafael Nadal en finale[176],[177]. Les deux joueurs ne s'étaient pas rencontrés depuis la finale de ce même tournoi en 2009. Il perd cette finale sur le score de 4-6, 65-7, manquant la balle de match suite à un faux rebond[178],[179].
Roger Federer à Roland-Garros en 2010.
À Roland-Garros, après avoir pourtant battu sans concéder de set Peter Luczak[180],[181], Alejandro Falla[182],[183], Julian Reister[184],[185] puis son compatriote Stanislas Wawrinka[186],[187], le 1er juin, il s'incline pour la première fois de sa carrière devant Robin Söderling en quart de finale ; ce dernier met fin à sa série de vingt-trois demi-finales consécutives en Grand Chelem[188],[189]. Rafael Nadal ayant à nouveau remporté Roland-Garros, le Suisse cède sa place de no 1 mondial à l'Espagnol[190]. Par ailleurs, c'est la première fois depuis 2004 que Federer se fait éliminer d'un tournoi du Grand Chelem par un joueur autre que le futur vainqueur.
Le nouveau no 2 mondial enchaîne ensuite par l'un des premiers tournois sur gazon de cette saison, l'Open de Halle. Suite à ses victoires successives face à Jarkko Nieminen[191],[192], Alejandro Falla[193],[194], Philipp Kohlschreiber[195],[196] (finaliste de ce même tournoi en 2008[53]) et Philipp Petzschner[197],[198], il parvient à se hisser jusqu'en finale où il est opposé à Lleyton Hewitt. L'Australien remporte le titre après un match de trois sets durant lequel Federer a mis plusieurs aces mais a aussi commis de nombreuses fautes directes[199],[200]. Le Suisse ne s'imposera donc pas une sixième fois à Halle.
Pendant le tournoi de Wimbledon, il s'impose en manquant de se faire éliminer dès le premier tour par Alejandro Falla[201],[202]. Au deuxième tour, il remporte difficilement son match face à Ilija Bozoljac[203],[204]. Ayant haussé son niveau de jeu, il gagne aisément contre Arnaud Clément[205],[206] puis Jürgen Melzer[207],[208]. Finalement, il s'incline dès le stade des quarts de finale face à Tomáš Berdych[209]. Federer ne sera donc pas présent en finale pour la première fois depuis 2002[210],[211]. Cette défaite prématurée, couplée à la qualification pour les demies du Serbe Novak Đoković, lui fera perdre sa place de no 2 mondial le lundi suivant[212]. C'est aussi la première fois depuis novembre 2003, soit près de sept ans, que le Suisse n'occupera pas l'une des deux premières places mondiales au classement ATP.
Roger Federer au Masters du Canada en 2010.
Épaulé d'un nouvel entraîneur, Paul Annacone[213], il atteint la finale du Masters du Canada en vainquant difficilement Tomáš Berdych[214],[215] et Novak Đoković[216]. Grâce à cette performance, il redevient no 2 mondial à l'issue du tournoi[217]. Cependant le Suisse échoue toutefois à remporter son premier Masters 1000 de la saison en s'inclinant en finale contre Andy Murray[218],[219], qui signe ainsi sa septième victoire contre le Suisse en douze confrontations.
Il enchaîne alors par le Masters de Cincinnati dont il est le tenant du titre. Après deux premiers tours où il bénéficie de l'abandon de Denis Istomin[220],[221] et du forfait de Philipp Kohlschreiber[222], il bat coup sur coup Nikolay Davydenko[223],[224] et Márcos Baghdatís[225],[226] pour ensuite s'imposer en finale face à l'Américain Mardy Fish[227]. Il remporte ainsi son deuxième titre de la saison, portant son nombre de Masters 1000 gagnés à dix-sept. Il rejoint aussi Björn Borg dans le nombre de titres obtenus sur le circuit (63 victoires)[228].
Roger Federer à l'US Open en 2010.
À l'US Open, Federer arrive jusqu'en demi-finale sans difficulté. Il bat notamment Robin Söderling en quart de finale alors que ce dernier avait remporté leur dernière confrontation à Roland-Garros. Il retrouve par la suite Novak Đoković, qui le bat en cinq sets (5-7, 6-1, 5-7, 6-2, 7-5). Lors de ce match, Federer manque deux balles de match alors qu'il menait 5-4 dans le cinquième set. Notons qu'il ne s'était jamais incliné face au Serbe lors du Grand Chelem américain[229]. Pour la première fois depuis 2003, il ne sera donc pas présent en finale à New York. Par ailleurs, à cause de cette défaite, le Suisse se retrouve de nouveau à la troisième place mondiale[230] derrière Rafael Nadal et Novak Đoković, et ne peut plus redevenir n°1 avant au moins 2011[231].
Après un mois de repos, il participe au Masters de Shanghai mais perd en finale contre le no 4 mondial Andy Murray (6-3, 6-2)[232]. Il signe là sa huitième défaite en treize confrontations contre le Britannique mais aura réussi un bon parcours en battant notamment Robin Söderling et Novak Đoković en deux sets, reprenant à ce dernier la place de numéro 2 mondial.
La semaine suivante, il dispute le tournoi de Stockholm, qu'il remporte en s'imposant en finale face à l'Allemand Florian Mayer. C'est le 64e titre de sa carrière : il égale ainsi Pete Sampras. En outre, durant ce tournoi, il joue le 900e match de sa carrière lors de sa rencontre contre Taylor Dent en huitièmes de finale.
Début novembre, il remporte l'Open de Bâle en s'imposant contre Novak Đoković, tenant du titre, en finale. Cette victoire lui assure de rester numéro 2 mondial jusqu'à la fin de la saison 2010.
Il participe la semaine suivante au Masters de Paris-Bercy, où il s'incline en demi-finale contre le Français Gaël Monfils (7-67, 61-7, 7-64) après avoir manqué 5 balles de match. Il avait l'occasion en cas de victoire de devenir le premier joueur de l'histoire à atteindre la finale de tous les Masters 1000.
Roger Federer face à Rafael Nadal lors du Masters de 2010.
Malgré sa chute à la seconde place mondiale, il reste populaire puisqu'il reçoit le 23 novembre 2010 lors de la Masters Cup le prix Favori des Fans pour la huitième année consécutive en surclassant d'une courte tête Rafael Nadal par 47% des voix contre 42%[233],[234]. Il perd néanmoins pour la première fois en six ans le prix Stefan Edberg Sportsmanship Award du joueur le plus intègre, fair-play et professionnel, ainsi que le prix du Joueur de l'année, tous deux au profit de l'Espagnol. Contrairement au prix Favori des Fans qui prend en compte les votes des internautes du site officiel de l'ATP, le prix Stefan Edberg Sportsmanship Award prend en compte les votes des autres joueurs du circuit, le prix du Joueur de l'année étant attribué automatiquement au n°1 mondial.
Sur le plan purement sportif, il réussit son entrée à la Masters Cup en remportant ses trois matches de poule contre David Ferrer, Andy Murray et Robin Söderling, puis sa demi-finale contre Novak Đoković gagnée 6-1, 6-4. Il se qualifie ainsi pour la finale, qu'il gagne face à Rafael Nadal 6-3, 3-6, 6-1 ne perdant qu'un set au cours de cette Masters Cup. Il a, lors de ce tournoi, proposé un jeu très basé sur l'offensive, n'hésitant pas à prendre le jeu à son compte, comme face à Novak Đoković et Rafael Nadal. Il rejoint au palmarès Ivan Lendl et Pete Sampras avec cette cinquième victoire.
Il finit l'année au deuxième rang mondial avec 5 titres (Open d'Australie, Cincinnati, Stockholm, Bâle, Masters Cup), soit son meilleur total depuis la saison 2007. Il compte cependant plus de 3 000 points de retard sur le n°1 mondial, Rafael Nadal.

2011[modifier]

Comme en 2010, Roger Federer entame sa saison par le tournoi d'exhibition d'Abu Dhabi, tournoi à l'issue duquel il s'incline en finale face à Rafael Nadal en deux sets très disputés (7-64, 7-63).
Pour son premier match officiel de l'année, il se qualifie pour les huitièmes de finale de l'Open de Doha en éliminant difficilement Thomas Schoorel (7-63, 6-3), un joueur alors classé 170e mondial et n'ayant pas remporté le moindre match sur le circuit principal. Néanmoins, il parvient par la suite à se hisser en finale et à remporter le soixante-septième titre de sa carrière contre Nikolay Davydenko (6-3, 6-4).
Tenant du titre à Melbourne, il démarre son Open d'Australie par une belle victoire au premier tour, face à Lukáš Lacko en trois manches sèches (6-1, 6-1, 6-3). Au deuxième tour, il a plus de mal pour battre Gilles Simon en 5 sets (6-2, 6-3, 4-6, 4-6, 6-3) malgré 5 balles de match. Il bat le Français pour la première fois en trois confrontations. Au troisième tour, il affronte le Belge Xavier Malisse, qu'il bat en trois sets (6-3, 6-3, 6-1). Grâce à cette victoire, il bat un nouveau record en devenant le joueur ayant gagné le plus de matchs à l'Open d'Australie avec 57 victoires, dépassant les 56 victoires de Stefan Edberg. Il valide son billet pour les quarts, en battant Tommy Robredo en 4 sets (6-3, 3-6, 6-3, 6-2) et égale ainsi le record de 27 quarts de finales consécutifs en Grand Chelem détenu par Jimmy Connors[235]. Il rallie sa huitième demi-finale consécutive en Australie, suite à un match rempli de maîtrise l'opposant à Stanislas Wawrinka, qui n'avait perdu aucun set jusqu'ici (6-1, 6-3, 6-3). Sa route se termine en demi-finale contre Novak Đoković (7-63, 7-5, 6-4), futur champion de cette édition. C'est la première fois depuis 2003 que le Suisse ne détient plus aucun titre du Grand Chelem.
Il participe ensuite à l'Open de Dubaï, où après des succès logiques sur Somdev Devvarman (6-3, 6-3), Marcel Granollers (6-3, 6-4), Sergiy Stakhovsky (6-3, 6-4) et Richard Gasquet (6-2, 7-5), il s'incline en finale contre le double tenant du titre, Novak Đoković, en deux sets secs (6-3, 6-3). C'est sa deuxième défaite consécutive contre le Serbe après l'Open d'Australie.
Au Masters d'Indian Wells, Roger Federer atteint les demi-finales sans perdre le moindre set suite à des victoires sur Igor Andreev (7-5, 7-64), Juan Ignacio Chela (6-0, 6-2), Ryan Harrison (7-64, 6-3) et Stanislas Wawrinka (6-3, 6-4). Mais il échoue de nouveau face à Novak Đoković (6-3, 3-6, 6-2), pour la troisième fois consécutive. Cette défaite entraîne la perte de sa deuxième place mondiale au profit du joueur serbe.
Ensuite, Federer joue le Masters de Miami et commence par une victoire probante sur Radek Štěpánek (6-3, 6-3). Ce succès marque la 762e victoire de sa carrière, Federer égale ainsi Pete Sampras au classement des joueurs ayant gagné le plus de matches en carrière[236]. Il se qualifie avec brio pour les demi-finales en battant coup sur coup Juan Mónaco (7-64, 6-4), Olivier Rochus (6-3, 6-1) et Gilles Simon sur abandon (3-0, ab.), mais il échoue ensuite nettement face à Rafael Nadal (6-3, 6-2). C'est sa 15e défaite face à lui en 23 confrontations.
Ayant inscrit quelques semaines à l'avance le Masters de Monte-Carlo à son calendrier, il lance sa saison sur terre battue sur le rocher monégasque, sur lequel il avait atteint la finale à trois reprises (2006, 2007 et 2008). Federer démarre bien en prenant le meilleur sur Philipp Kohlschreiber (6-2, 6-1) et Marin Čilić (6-4, 6-3), mais s'inclinera en quart de finale face à Jürgen Melzer (6-4, 6-4) pour la première fois en quatre confrontations.
Après deux semaines de repos, il participe au Masters de Madrid où il commence par un match très accroché face à Feliciano López contre lequel il doit sauver une balle de match. Il s'impose (7-613, 61-7, 7-67). En huitièmes de finale, il se défait plus simplement de Xavier Malisse (6-4, 6-3). En quart il retrouve Robin Söderling et remporte le match (7-62, 6-4). En demi-finale, il perd face à Rafael Nadal (7-5, 1-6, 3-6)

Palmarès[modifier]

Roger Federer au Masters d'Indian Wells en 2008.
Roger Federer détient à ce jour soixante-sept titres en simple et huit en double messieurs. C'est en 2001, lors du tournoi de Milan, qu'il obtient son premier titre. Il a depuis gagné tous les tournois du Grand Chelem, sur quatre surfaces différentes, pour un total de seize succès (de Wimbledon en 2003 à l'Open d'Australie en 2010). Il a donc réalisé trois petit Chelem (en 2004, 2006 et 2007) et le Grand Chelem en carrière. En outre, il détient cinq Masters Cup (2003, 2004, 2006, 2007 et 2010) et dix-sept Masters 1000. Il a enfin décroché une médaille d'or en double aux Jeux olympiques de Pékin en 2008, associé à Stanislas Wawrinka[63].
Parcours en Grand Chelem, aux Masters et aux Jeux olympiques
Année 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Open d'Australie - 3T 3T 1/8 1/8 V 1/2 V V 1/2 F V 1/2
Roland-Garros 1T 1/8 1/4 1T 1T 3T 1/2 F F F V 1/4
Wimbledon 1T 1T 1/4 1T V V V V V F V 1/4
US Open - 3T 1/8 1/8 1/8 V V V V V F 1/2
Masters Cup - - - 1/2 V V F V V RR 1/2 V
JO - 4e - - - 2T - - - 1/4 - - -

Caractéristiques de son jeu[modifier]

Roger Federer à l'US Open en 2008.
Roger Federer joue de la main droite et pratique un revers à une main, ce dernier coup étant relativement rare parmi les joueurs du circuit qui lui préfèrent en très grande majorité le revers à deux mains. Toutefois, l'Américain Pete Sampras, à qui Federer est souvent comparé, effectuait également son revers à une main, accentuant ainsi les tentations de comparaison entre les deux champions. Il possède un jeu très complet, efficace sur toutes les surfaces y compris sur terre battue. Il ne base pas son jeu sur une technique précise et sa particularité est justement d'adapter son jeu en fonction des conditions (adversaire, surface, climat, fatigue) pour pouvoir réaliser le meilleur coup possible à un moment donné[237]. Au début de sa carrière (jusqu'à 2003 environ), il pratique un véritable jeu d'attaque, faisant souvent usage du service-volée, et c'est de cette façon qu'il a remporté son premier Wimbledon. Cependant, avec l'avènement de très bons relanceurs (Rafael Nadal, David Nalbandian ou David Ferrer par exemple), l'augmentation de la puissance des raquettes, et le ralentissement progressif des surfaces, il a été obligé de diversifier son jeu pour gagner sur d'autres surfaces que sur gazon. C'est ainsi qu'il a adopté un jeu très varié.
Roger Federer au Masters de Paris-Bercy en 2008.
De l'aveu d'un de ses préparateurs, un des piliers de son jeu réside dans une exceptionnelle coordination[238], ayant pour conséquence une gestuelle tout en fluidité et décontraction, donnant cette impression singulière que Federer ne « force » jamais. En effet, ses frappes sont toujours très relâchées et il semble généralement très détendu durant les points. Cela lui permet de réaliser de violentes accélérations ainsi que des coups inattendus dans des positions très délicates. Il peut frapper fort en pleine course ou en reculant, ce qui lui permet de passer d'une position défensive à une position d'attaque sur un coup et de renverser des points mal engagés. Sa grande polyvalence lui permet ainsi de réaliser des coups inattendus voire acrobatiques (« smash-lob » du fond du court voire demi-volée de sa ligne de fond)[239]. Voici une analyse de son jeu point par point :

Service[modifier]

Roger Federer au service.
Au service, Roger Federer a un geste très simple et fluide qui lui permet de donner à la balle une vitesse moyenne d'environ 200 km/h sur ses premiers services, et 170 km/h sur ses seconds (mais avec un effet plus accentué). Il arrive également à imprimer à la balle un effet de lift important, notamment en deuxième service, ce qui fait fuser cette dernière au rebond et gêne ainsi le relanceur qui doit de ce fait frapper la balle au-dessus de l'épaule. Le fait que son lancer et son geste soient exactement les mêmes pour les différents services qu'il réalise (au centre, sur le côté, lifté, slicé, sur le joueur…) permet de surprendre l'adversaire. Il est généralement considéré comme l'un des meilleurs serveurs du circuit. Federer ne semble d'ailleurs jamais aussi performant dans ce secteur du jeu que lorsqu'il se trouve dans une situation délicate (balles de break ou de set par exemple). Néanmoins, sur terre battue, la balle est ralentie par la surface et son nombre de services gagnants diminue, limitant ainsi sa marge d'erreur dans les autres secteurs du jeu.

Coup droit[modifier]

Coup droit à l'US Open en 2006.
Le coup droit de Roger Federer est généralement considéré comme son meilleur coup. En effet, celui-ci est rarement pris à défaut et permet souvent au Suisse de conclure l'échange grâce à une accélération. Sa préparation est relativement courte ce qui lui permet de frapper la balle assez tôt après le rebond, un peu à la manière d'Andre Agassi. Ce coup lui permet aussi parfois de trouver des angles importants, qui lui permettent ensuite d'avoir le court ouvert pour conclure sans trop de difficulté. Son coup droit n'est pas très rapide mais cela lui permet de commettre moins d'erreurs[240]. Il peut ainsi du fond du court avoir beaucoup de longueur tout en imprimant de l'effet lifté, ce qui lui donne de la marge lors des longs rallys[241]. De plus, sa courte préparation lui permet d'effectuer de très bons passing-shots lorsque l'adversaire monte à la volée.
Le Suisse garde les yeux rivés sur l'endroit de l'impact avec la balle, en faisant un mouvement avec son poignet destiné à retarder la tête de raquette par rapport à la main, afin d'accélérer ensuite la balle et d'imprimer l'effet lifté[242].
Son premier coup droit (c'est-à-dire la première frappe après avoir servi) est particulièrement performant quand sa première balle passe et lui permet d'obtenir de nombreux points avec une certaine facilité. Néanmoins, quand l'échange perd quelque peu d'intensité, il lui arrive de frapper la balle avec une certaine nonchalance et de « boiser » (soit frapper avec le cadre de la raquette, et non avec le cordage) et donc de faire des erreurs non provoquées. C'est notamment le cas quand la balle adverse a beaucoup d'effet et monte très rapidement après le rebond. David Foster Wallace a décrit la vitesse incroyable, la fluidité et la force brute de ce coup droit comme étant « un grand fouet liquide »[243] tandis que John McEnroe l'a désigné comme étant « le plus grand coup de notre sport » en de nombreuses occasions.

Revers[modifier]

Revers à Roland-Garros en 2009.
Bien qu'ayant progressé au fil des années, le revers lifté de Federer est son coup le plus vulnérable[244]. Auparavant, il était de loin son coup le plus faible et le Suisse avait beaucoup de mal à l'utiliser pour prendre l'ascendant sur son adversaire. Il faisait donc par exemple des « décalages coup droit » afin de le tourner et de frapper la balle en coup droit. Aujourd'hui son revers s'est amélioré mais reste encore un gros point faible contre certains adversaires, comme par exemple Rafael Nadal, qui continue à le jouer systématiquement pour le pousser à la faute comme lors du Masters de Monte-Carlo 2008 où 85 % des coups de l'Espagnol étaient dirigés vers lui, provoquant de nombreuses fautes directes[245]. On peut tout de même dire que sans être son coup le plus efficace, son revers est désormais stable et régulier. Le fait qu'il soit à une main lui permet de trouver des angles impressionnants et de réaliser des coups très difficiles alors qu'il est loin de la balle. La fluidité avec laquelle il frappe ce coup n'est certainement pas étrangère au fait que Federer soit considéré comme ayant l'un des revers à une main les plus esthétiques du circuit avec Richard Gasquet ou encore Tommy Haas. Le Suisse possède par ailleurs l'un des meilleurs passings de revers de l'ATP Tour.
Son revers coupé quant à lui a toujours été une arme très utilisée par Federer. Ce coup est particulièrement mis à profit sur surface rapide où il arrive à donner un rebond très bas à la balle. Cela lui permet de faire des changements de rythme pour gêner l'adversaire qui est alors obligé de remettre une balle haute. Ce coup est également une option dont se sert Federer pour jouer très long et ainsi relancer un échange mal engagé. Cependant, un revers coupé ne peut être vraiment considéré comme un coup d'attaque hors des surfaces rapides, et sur terre battue par exemple, celui-ci n'a que peu d'influence sur le jeu, car le rebond reste tout de même relativement haut. Néanmoins, quelle que soit la surface, le gros point fort de son revers est la facilité avec laquelle il parvient à alterner longueurs, angles et effets pour remporter le point, bien qu'il n'ait pas avec lui la même aisance ni la même régularité qu'avec son coup droit.

Volée[modifier]

Roger Federer effectuant une volée de revers au Masters de Monte-Carlo en 2007.
Federer a longtemps été un attaquant de type serveur-volleyeur comme ses idoles Stefan Edberg ou Boris Becker. Néanmoins, en raison de l'efficacité de son jeu de fond de court et du ralentissement global des surfaces, il a fini par utiliser le service-volée plus comme une variation à son jeu que comme une véritable tactique à part entière. Sa bonne vision du jeu fait qu'il sait à quel moment il doit monter au filet et de quelle manière : par débordement ou par fixation par exemple, et avec toutes les variations qu'apportent les effets et les longueurs[246]. Ses réflexes, acquis durant sa jeunesse où il montait très régulièrement au filet, lui permettent parfois de renvoyer des balles quasiment hors d'atteinte ou très rapides. Son utilisation répétitive de la volée d'approche lui permet de monter contre des contreurs de fond de court tels que David Ferrer, contre qui la première volée (réalisée généralement au niveau de la ligne de carré de service) peut difficilement être suffisamment incisive pour conclure le point directement. La montée à contretemps, qu'il utilise de façon ponctuelle, lui permet aussi de varier son jeu et de gagner des points.

Physique[modifier]

Roger Federer renvoyant la balle.
Grâce à son jeu relâché et une bonne hygiène de vie, Roger Federer a été généralement épargné par les blessures, gagnant des matchs parfois très longs et intenses, et ce malgré des saisons longues et éprouvantes pour l'organisme. Il aurait néanmoins été touché en 2008 par une mononucléose ainsi qu'en fin d'année par une douleur dorsale récurrente l'ayant contraint à déclarer forfait au Masters de Paris-Bercy 2008[247], à l'Open de Dubaï 2009[69] puis au premier tour de Coupe Davis 2009[248]. Il explique également sa défaite à Wimbledon en 2010 par des douleurs au dos et à la jambe[249]. La capacité d'anticipation de Roger Federer fait de son jeu de jambes l'un des plus efficaces du circuit sans être pour autant aussi rapide que celui de joueurs tels Rafael Nadal ou Gaël Monfils[citation nécessaire]. À la différence de la plupart des joueurs qui font beaucoup de petits pas en s'approchant de la balle, Federer fait de grands pas amples et souples, ce qui lui permet de renvoyer des balles qui semblent trop loin, et ainsi de remporter des points mal engagés. Grâce à son jeu de jambes, il peut ainsi être souvent à temps sur les balles et les renvoyer avec plus de précision[250]. Tennis Magazine considère que son jeu de jambes est un des facteurs principaux de son jeu[251]. En un peu plus de 900 matchs sur le circuit, son physique ne l'a jamais trahi pendant un match. Il n'a jamais abandonné une partie en cours.

Mental[modifier]

Roger Federer au Masters de 2008.
Alors qu'il avait auparavant tendance à « balancer » des matchs lors de rencontres qu'il sentait lui échapper, il a acquis au fil du temps plus de sérénité et fait désormais preuve d'une certaine impassibilité sur le court. Généralement très calme, il lui arrive tout de même d'exprimer sa frustration ou sa joie à certains moments, comme lors de sa victoire en double aux Jeux olympiques de Pékin 2008 ou sa défaite au Masters de Miami 2009 où il casse sa raquette[252], mais cela reste rare. Il avait au sommet de sa carrière une grande capacité à gérer les points et les matchs importants lui permettant de décrocher des victoires lors des rencontres sans forcément jouer à son meilleur niveau. En 2008, Federer connut une année en demi-teinte par rapport à ses saisons précédentes, craquant mentalement contre des joueurs très défensifs tels qu'Andy Murray, Gilles Simon ou Rafael Nadal. Certains évoquent un « complexe Nadal[253],[254],[255] », qui s'est même développé chez le Suisse, lui valant des défaites surprenantes : au Masters d'Hambourg 2008 où il perd le premier set 5-7 après avoir mené 5-1, ou encore en finale de l'Open d'Australie 2009 où il ne convertit que six balles de break sur dix-neuf. On note de manière générale qu'au fil du temps, le Suisse n'a plus la même facilité à tuer les fins de matches lors des grands rendez-vous, il perd en 2010 trois matches de Masters 1000 ainsi que la demi-finale de l'US Open en ayant eu des balles de match[256].

Équipement et sponsors[modifier]

Roger Federer au Masters du Canada en 2008.
Federer joue en 2010 avec la raquette Wilson BLX Six-One Tour [257]. Celle-ci est caractérisée par sa petite surface de frappe (581 cm²), par son poids relativement lourd (339 grammes non cordée) et sa mince épaisseur de profil (17 mm)[258],[259].
Cependant, au niveau professionnel, la plupart des joueurs utilisent des raquettes personnalisées. Cela peut être un modèle assez proche d'un modèle de série, mais par exemple avec un équilibre différent, un poids différent (parfois 20-30 grammes), des inserts de plomb à certains points précis, etc. Parfois, il s'agit également de paintjobs, c'est-à-dire des anciens modèles repeints aux couleurs d'un modèle actuel.
La raquette réelle de Federer est donc un custom de Wilson, dont la construction diffère du modèle de série par, entre autres, un poids supérieur de 15 grammes.
La tension moyenne de sa raquette est de 22 kg pour les montants, et 20,5 kg pour les travers, avec un pré étirement machine de 20%. Cette tension est une valeur plus basse que la moyenne sur le circuit. Ces valeurs varient de +/- 3kg en global en fonction des conditions de jeu (surface, balles, altitude, météo, session de jour ou nuit etc) et de l'adversaire rencontré. Il est un des seuls joueurs de tennis à voyager partout avec son cordeur personnel, ce qui lui permet d'avoir toujours confiance dans sa raquette et de ne pas avoir de mauvaises surprises. Son cordage est composé du Champions Choice de Wilson. À l'inverse de la majorité des joueurs pros, le Wilson Naturel Gut en boyau naturel, est posé dans les montants, soient les cordes verticales, avec une épaisseur de 1,30 mm) avec le Luxilon Big Banger Alu Power Rough (en polyester , utilisé en travers (ou horizontaux), diamètre de 1,25 mm)[260],[261]. Il utilise de plus des croisillons plastiques appelés « string savers » qui empêchent le frottement des cordes et augmentent leur longévité. Ceux dont il se sert sont les Elasto-Cross de Babolat[262]. Enfin, il recouvre son manche du Pro Overgrip de Wilson, un surgrip extrêmement fin et très confortable[263].
Roger Federer à l'Open d'Australie en 2009.
Il joue avec les raquettes et les accessoires de Wilson ainsi qu'avec les habits que lui prépare Nike[264]. On peut aussi noter qu'il porte généralement un bandeau Nike dans les cheveux, dont la couleur est assortie à ses vêtements. Federer possède d'ailleurs sa propre ligne de vêtements chez Nike, badgés "RF".
Pour gérer ses sponsors, il s'est associé à IMG depuis le début de sa carrière professionnelle en 1998. Il la quitte un temps suite à sa création en 2003 de la société Roger Federer Management[265], principalement gérée par ses parents et sa compagne. Il retourne chez IMG deux ans plus tard, en 2005, afin de gérer son marketing au niveau international. Celui-ci lui permet de décrocher des contrats allant de deux à cinq millions de dollars. Il a ainsi des contrats avec Rolex, qui lui demande de porter une de ses montres pendant les présentations officielles mais pas pendant les matchs.
Depuis 2006, son équipementier Wilson lui paie deux millions de dollars par an pour utiliser ses raquettes suite à un contrat négocié par IMG, mais à la condition qu'il termine l'année no 1 mondial. Cependant, lors de la perte de cette place en 2008, Wilson se ravise et prolonge tout de même le contrat[266]. En 2007, il remplace David Beckham pour les publicités Gillette dans lesquelles il apparaît aux côtés de Thierry Henry et Tiger Woods[267],[268]. En plus d'un contrat avec Jura jusqu'en 2016[269],[270], il compte en outre des contrats de sponsoring avec Emmi, ou encore Mercedes-Benz[271].

Federer dans le monde du tennis[modifier]

Entraîneurs[modifier]

Roger Federer au Masters du Canada 2008 avec son « sparring-partner » Peter Polansky.
Roger Federer a rejoint le Old Boys Tennis Club dans sa ville natale, Bâle, à l'âge de huit ans. Son premier entraîneur était Seppli Kacovsky, qui était l'entraîneur principal du club. Il n'a donc à cette époque pas encore d'entraîneur exclusif. Cinq années plus tard, en 1994, il rejoint le Centre national suisse de tennis à Écublens en suisse romande et quitte alors la maison familiale[272]. Cependant, entre 1991 et 1994, Peter Carter donne des cours particuliers hebdomadaires à Federer. Quelques années plus tard, en 1997, il retrouve Peter Carter dans un centre de formation à Bienne, qui sera son entraîneur attitré jusqu'à ce que Federer passe professionnel.
Une fois sur le circuit pro, il choisit l'ancien joueur suédois Peter Lundgren, qu'il avait rencontré à Bienne, pour entraîneur. Il le consultait d'ailleurs régulièrement quand il était avec Peter Carter. En décembre 2003, l'année de sa première victoire à Wimbledon, il se sépare de son entraîneur avec qui il était depuis cinq ans. Il déclare alors qu'il n'a pas l'intention dans l'immédiat d'avoir un nouvel entraîneur.
En 2005, il décide de retrouver un entraîneur. Il choisit Tony Roche, ancien champion australien de tennis qui a mené Patrick Rafter et Ivan Lendl vers la place de no 1 mondial. Ce dernier l'a aidé à raison de quelques semaines par an pour les grandes occasions, notamment les Grand Chelem et les Masters 1000. Deux ans plus tard, le 13 mai 2007, ils décident d'un accord commun de ne plus collaborer.
Le Suisse continue alors sans entraîneur une nouvelle fois. Il alternera des périodes de consultations ponctuelles d'entraîneurs avec des périodes où il s'en passe. Il fit ainsi appel en 2008 à l'Espagnol José Higueras, spécialiste de la terre battue qui avait notamment mené Michael Chang alors âgé de dix-sept ans au titre de Roland-Garros en 1989, afin de l'aider de conquérir le dernier tournoi du Grand Chelem qui lui manque : le tournoi de Roland-Garros. Il finit cependant l'année sans entraîneur.
En 2009, il engage finalement Darren Cahill mais ils décident conjointement, après seulement deux semaines, de ne plus collaborer[273]. Il est donc à ce moment-là sans entraîneur. Son « équipe » est cependant composée de Séverin Lüthi (entraîneur de l'équipe suisse de Coupe Davis), d'Yves Allegro (joueur suisse), ainsi que de Pierre Paganini, son préparateur physique[274], qui l'accompagnent régulièrement lors de ses déplacements sur les tournois mais il n'a pas de « coach » attitré.
Le 26 juillet 2010, il annonce sur son site internet qu'il fera équipe avec Paul Annacone, l'ancien entraîneur de Pete Sampras. À l'origine, cette collaboration ne devait être qu'un test[213]. Cependant, Federer finit par engager officiellement Annacone. Ce dernier quitte même son poste à la Fédération anglaise pour se consacrer entièrement à l'entraînement du Suisse[275].

Confrontations avec ses principaux adversaires[modifier]

Rafael Nadal et Roger Federer au tournoi de Wimbledon en 2006.
Au cours de sa carrière, Roger Federer a rencontré plusieurs adversaires de manière récurrente. Il a plus particulièrement entretenu une rivalité avec Rafael Nadal ; celle-ci est souvent jugée comme la plus importante des années 2000.
Ci-dessous sont répertoriés les résultats de différentes rivalités que Federer a entretenues (voir l'article détaillé pour davantage d'adversaires). Classement par pourcentage de victoires. Entre parenthèses, le meilleur classement de la carrière du joueur.
  • Contre Andy Murray[277] (ATP 2) :
    • 6 victoires et 8 défaites (42,9 % de victoires).
    • Dernière confrontation : victoire de Roger Federer (6-4, 6-2) à la Masters Cup en 2010.
  • Contre Andy Roddick[280] (ATP 1) :
    • 20 victoires et 2 défaites (91 % de victoires).
    • Dernière confrontation : victoire de Roger Federer (6-2, 6-4) à l'Open de Bâle en 2010.

Records personnels[modifier]

Roger Federer à l'US Open en 2007.
Roger Federer a au fil de sa carrière établi de nombreux records dans le monde du tennis. Parmi les plus significatifs, on peut citer ses seize titres du Grand Chelem, ses dix finales consécutives, vingt-trois demi-finales consécutives et vingt-sept quarts de finale consécutifs atteints dans ces tournois (série en cours pour les quarts de finale, pour le moment à égalité avec Jimmy Connors), ou encore ses trois petits Chelems réalisés en 2004, 2006 et 2007.
C'est en outre le seul joueur à avoir remporté cinq fois d'affilée deux tournois du Grand Chelem (le tournoi de Wimbledon et l'US Open), et il détient le record de victoires consécutives sur gazon et sur dur.

En dehors des courts[modifier]

Personnalité[modifier]

S'il souffrait étant plus jeune d'un tempérament parfois excessif[28], lui faisant perdre des matchs contre des adversaires techniquement moins forts, Roger Federer est devenu impassible sur le court et ne laisse transparaître que peu d'émotions, une attitude qui n'est pas sans rappeler celle du Suédois Björn Borg[28]. Néanmoins, depuis 2008, dans certains matchs, à Wimbledon, à l'Open d'Australie ou au Masters de Miami, Federer a laissé davantage transparaître ses sentiments. Il consacre beaucoup de temps aux journalistes avec qui il s'exprime volontiers que ce soit en allemand, suisse allemand, français ou anglais.

Vie privée[modifier]

Il est marié depuis le 11 avril 2009 à l'ancienne joueuse de tennis suisse d'origine slovaque, Miroslava « Mirka » Vavrinec[281],[282], qu'il a rencontrée lors des Jeux olympiques de Sydney en 2000[1]. Elle est également son manager. Ils ont eu des jumelles en date du 23 juillet 2009. Elles se nomment Charlene Riva et Myla Rose[283]. Ils ont joués ensemble lors de la Hopman Cup 2002. Catholique, Federer a rencontré le pape Benoît XVI en marge du Masters de Rome de 2006[284]. Ses lieux de vacances favoris sont les Maldives, Dubaï et les Alpes[285],[286],[287]. Il est par ailleurs ami avec le champion de golf américain Tiger Woods[288] ainsi qu'avec la chanteuse Gwen Stefani, que l'on voit de temps en temps en compagnie de son mari dans le box Federer[289].

Engagement humanitaire[modifier]

Roger Federer, Serena Williams, Samantha Stosur, Novak Đoković, Rafael Nadal et Kim Clijsters durant la collecte de fonds pour Haïti.
Roger Federer s'est beaucoup investi dans diverses actions humanitaires, notamment en faveur des enfants. En 2003, il crée la Fondation Roger Federer afin d'aider les personnes défavorisées et de promouvoir le sport dans le monde[290]. Cette fondation soutient des projets en Afrique du Sud, au Mali, en Éthiopie et encourage de jeunes athlètes en Suisse. Elle a pour slogan « I am tomorrow's future » (« Je suis le futur de demain ») et souhaite améliorer l'éducation, le sport et les loisirs là où les moyens financiers sont extrêmement limités[291].
En 2006, il est officiellement désigné comme Ambassadeur international de l'UNICEF[292]. À ce jour, il a visité le Tamil Nadu, l'une des régions de l'Inde les plus affectées par le tsunami, et l'Afrique du Sud[293]. Il est aussi apparu dans des messages de l'UNICEF afin de sensibiliser la population à propos du SIDA[294].
Enfin, il a été à l'origine de diverses initiatives humanitaires telles que l'Année internationale du sport et de l'éducation physique. Après la catastrophe du tsunami au début de l'année 2005, il a lancé plusieurs initiatives de collecte de fonds - dont l'ATP All-Star Rally for Relief en faveur de l'UNICEF[295].
En 2010, suite au tremblement de terre survenu à Haïti, il mobilise les stars du tennis mondial la veille du premier jour de l'Open d'Australie pour une après-midi de matchs d'exhibitions. Rafael Nadal, Novak Đjoković, Lleyton Hewitt, Andy Roddick, Kim Clijsters, Serena Williams et Samantha Stosur répondent présents. Cette action aura ainsi permis de récolter près de 200 000 dollars australiens[296].
Au mois d'août de la même année, il organise un match caritatif qui se déroulera le 21 décembre au Hallenstadion de Zurich. Son adversaire lors de cette rencontre sera Rafael Nadal. Tous les fonds récoltés lors de cette exhibition baptisée « Match For Africa » seront reversés à la Fondation Roger Federer[297].

Produits dérivés[modifier]

Grâce au succès médiatique de Roger Federer, de nombreux produits de différentes marques ont été réalisés en son honneur. Par exemple, pour le tournoi de Wimbledon 2006, Nike lui prépara une chemise sur laquelle figurait en guise d'une sorte de blason trois raquettes représentant les trois titres à Wimbledon qu'il avait déjà gagnés. En 2007, la chemise fut mise à jour, avec quatre raquettes[298]. Pour l'US Open 2007, Federer a expérimenté une nouvelle tenue toute en noir pour la session de nuit, sur laquelle étaient brodées ses initiales. Il a d'ailleurs réutilisé le même ensemble lors des sessions de nuit de l'Open d'Australie 2008. Nike a aussi créé une casquette avec les initiales « RF » brodées à l'avant. Le modèle existe en noir ou en rouge et, pour cette dernière version, les revenus sont versés à la Fondation Roger Federer. En 2006, le Feder-bear, un petit ourson en peluche représentant Roger Federer, apparaît. La totalité des revenus engendrés par la vente de cet ourson sont reversés à l'UNICEF[299]. Il existe également diverses figurines miniatures à l'effigie du joueur suisse.
Il est sponsorisé par de nombreuses marques telles que Nike, Gillette ou Rolex. De plus, il a lancé sa propre ligne de produits cosmétiques en octobre 2003, nommé RF Cosmetics[300].
Enfin, le 10 avril 2007 est émis un timbre postal à son effigie en Suisse[301]. C'est la première fois que la Suisse édite un timbre à l'effigie d'une personnalité suisse encore vivante[302].

Récompenses[modifier]

Roger Federer a reçu de nombreux prix au cours de sa carrière, par des instances officielles (ATP) comme officieuses (médias, fondations), en vertu à la fois de ses résultats sportifs et de sa personnalité (fair-play, disponibilité envers les médias).

Pour ses résultats sportifs[modifier]

Roger Federer embrassant le trophée lors de sa victoire à l'US Open en 2007.
L'ATP, l'instance officielle régissant l'organisation des tournois et des classements des joueurs professionnels attribue en fin d'année un certain nombre de « prix » ou « récompenses » (les ATP Awards) pour différentes choses : du joueur qui finit la saison numéro un mondial au joueur qui s'est le plus amélioré par rapport à la saison précédente, en passant par le joueur le plus fair-play.
Voici une liste des différents prix qui furent accordés à Roger Federer en vertu de ses résultats sportifs :

Pour sa personnalité[modifier]

Roger Federer à Roland-Garros en 2009.
Roger Federer est reconnu par nombre de médias pour sa personnalité, son charisme, voire pour sa popularité. Il a reçu de nombreuses distinctions en cet honneur. Voici les majeures :